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1er colloque international francophone de la CIFEODD

les 1, 2, 3 juin 2016

à l'université de Koudougou (Burkina Faso)

Logo_université de koudougou

 

 "Le développement durable dans la francophonie :

rôle et défis de l'enseignement supérieur

et des organisations "

Téléchargez l'appel à com.

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Date limite de renvoi des propositions de communications :
avant le 15 janvier 2016 (impérativement)

 

Les communications sont à déposer uniquement en ligne
rubrique "dépôt des communications".

Attention, déposer une demande de communication, ne dispense pas de s’inscrire au colloque. Ainsi dès que possible, merci de vous rendre dans la rubrique « Inscription au colloque » afin de renseigner les éléments nécessaires à l’organisation.

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A l’heure où la durabilité se diffuse sous de nombreuses formes dans nos sociétés  (agriculture durable, alimentation durable, forêts durables, villes durables…), où les grands Sommets internationaux (Sommet de la Terre à Rio en 1992, Conférence de Kyoto en 1997, Conférence de Johannesburg en 2002, Sommet de Copenhague en 2009, Sommet de Rio+20 en 2012, COP 21 à Paris en 2015) entendent trouver une solution aux défis sociaux et environnementaux qui les traversent, il paraît opportun d’interroger nos représentations du développement durable afin de promouvoir des valeurs partagées, de former les élites de demain et de créer des espaces de réflexion, propices au dialogue et à l’émergence de solutions consensuelles.  

Depuis de nombreuses années, la Francophonie se présente comme un espace solidaire où la mondialisation est à la fois maîtrisée et essentiellement positive pour l’ensemble de l’humanité. En novembre 2004, la Conférence des chefs d’Etat et de gouvernement des pays ayant le français en partage (Ouagadougou, Burkina Faso) n’hésita pas à franchir le pas et à consacrer son Xè Sommet au thème suivant : « La Francophonie, espace solidaire pour un développement durable ». A l’époque, il s’agissait de réitérer certains engagements exprimés lors du IXè Sommet de Beyrouth, notamment la mise en place des plans d’actions décidés lors du Sommet de Johannesburg.

La solidarité que revendique la Francophonie depuis ses origines, devait garantir un développement à la fois durable et équitable, en prenant en compte tous les grands enjeux planétaires (égalité hommes – femmes, participation des jeunes, gestion durable des ressources naturelles,…). Sur le fond, la déclaration de Ouagadougou marqua une avancée notoire en insistant sur les cinq piliers du développement durable, à savoir la gestion maîtrisée et saine des ressources naturelles, un progrès économique inclusif et continu, un développement social équitable, faisant appel à la tolérance et s’appuyant sur l’éducation et la formation, des garanties de démocratie et d’Etat de droit à tous les citoyens, et une large ouverture à la diversité culturelle et linguistique.

En rappelant que  l’éducation et la formation constituaient des fondements essentiels pour le développement durable, les chefs d’Etat et de gouvernement des pays francophones ne faisaient que réaffirmer leur volonté de recentrer leurs systèmes éducatifs sur l’insertion des jeunes dans la vie professionnelle et sur l’adéquation entre la formation et l’emploi. L’enseignement supérieur devait ainsi jouer un rôle primordial dans la construction de nos sociétés.  Il s’agissait notamment de poursuivre les projets de coopération, de généraliser l’utilisation des nouvelles technologies, de faciliter la mobilité des universitaires et des étudiants, de développer la formation à distance (FOAD) et de contribuer à l’émergence de pôles d’excellence scientifique.

Plus de 10 ans après la déclaration de Ouagadougou, ces objectifs restent d’actualité. La Francophonie s’affirme de plus en plus comme un espace solidaire de constructions des savoirs et de partage des connaissances en vue du développement durable.  La constitution en septembre 2015, du premier Réseau institutionnel sur le développement durable, la CIFEODD (Conférence Internationale Francophone des Etablissements d’Enseignement supérieur et Organismes sur le Développement Durable), s’inscrit dans la continuité des travaux et des réflexions menées par l’OIF et l’AUF.  L’Université doit jouer un rôle moteur dans la promotion des principes et des valeurs du développement durable.

Fort de ce constat, la CIFEODD organisera les 1, 2 et 3 juin 2016, un colloque international à l’Université de Koudougou (Burkina Faso) sur le thème : "Le développement durable dans la francophonie : rôle et défis de l'enseignement supérieur et des organisations ".

Les organisateurs du colloque chercheront à privilégier les contributions qui s’inscrivent dans l’un des quatre axes suivants, tout en laissant la possibilité à chacun de formuler une proposition de communication dans le champ souhaité.

 

Ces 4 axes intègrent :

> un questionnement de la notion même de développement durable et de ses déclinaisons en matière de savoirs scientifiques. Si la pluridisciplinarité et l’interdisciplinarité sont des constituants de l’enseignement primaire et secondaire / post-primaire (collèges, lycées), la transdisciplinarité peut donner une certaine légitimité à l’enseignement universitaire. Encore faut-il que ce dernier s’empare de cette question et initie une démarche innovante prenant en compte l'interculturalité.

- une réflexion autour de l’éducation au développement durable et des enjeux pour l’université. Afficher une telle formation dans les curriculums universitaires soulève des questions en matière de représentations, de démarches pédagogiques, d’outils didactiques et de compétences. L’université peut ici jouer un rôle précurseur en matière d’employabilité de ses étudiants. 

- des approches mobilisant le concept d’éthique, en l’occurrence les principes, normes et valeurs issus du développement durable et traversant l’université.

- une analyse des nouvelles formes de gouvernance introduites par le développement durable dans les organisations et les établissements de l’enseignement du supérieur. Si la notion de gouvernance renvoie principalement à la question des parties prenantes (comment gouverner à plusieurs ? Comment mettre en place une démocratie participative ? Comment prendre des décisions collégiales ?), elle doit également créer les conditions légales et légitimes de l’exercice du pouvoir, assurer la stabilité de l’institution à court et moyen termes tout en préparant son évolution à long terme, en lien avec les questions sociétales, dont le développement durable.

 

Pour les dépôts des propositions de communications, voir rubrique « Appels à communications ».

 

Deux formes de communications possibles ainsi que la participation à un forum des formations :

Communication orale en atelier (15 minutes de présentation + 5 minutes d’échanges). En lien avec un des 4 axes, ces communications portent sur des élaborations théoriques, des études empiriques ou pratiques.

Affiche : format A0 (59,4cm x 84,1 cm). Ces affiches feront l’objet d’une présentation sur grille avec un temps d’échange pendant le colloque. Les propositions d'affiches sont à déposer en ligne sous leur forme finale en format numérique (jpeg ou pdf) pour proposition.

Un résumé ou argumentaire peut aussi être déposé afin d'accompagner l'affiche.

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